Soirée royale aux Tuileries

Dans la Gig Box, on raffole de concerts. Surtout quand ils sont organisés par So Music, qu'ils sont privés, qu'ils se déroulent dans un somptueux hôtel parisien, et que le groupe à l'affiche n'est autre que Maroon 5. Direction le Westin, 1° arrondissement, avec déjà en tête "She wiiiill be looooved".

Soirée privée oblige, on accroche nos petits pass aux poignets, et on fait un saut du côté du cocktail. On a beau adorer les festivals boueux, on ne peut que contempler avec émerveillement la beauté du lieu. Du marbre en veux-tu, en voilà, (même la cuvette des toilettes, oui oui !) des lustres vertigineux, Miss Vip en Louboutin (et veste en sky), et Julian Perretta essayant de se cacher malgré son 1m90. Une soirée presque normale. Une photo souvenir devant la bannière So Music et deux coupes de champagne plus tard, nous voilà fin prêtes pour le concert.

Sans aucun étonnement, nous sommes dirigées vers un majestueux salon où la hauteur des plafonds nous narguerait presque. Cinq jeunes hommes gagnent alors la scène : Hangar, rockeurs tout droit venus du Cap Ferret. Avec un tel nom, on pourrait s'attendre à des rageux, prêts à casser leurs guitares parce que c'est trop rock'n'roll. Et bien ... non. Ils sont sages, chantent des chansons d'amour, et nous remercient gentiment pour notre attention. Alors pour se secouer un peu plus la tête, il faudra attendre les californiens de Maroon 5. 

 

 

Adam Levine et ses compères pointent le bout de leurs nez, et le marathon des cris de groupies peut commencer. Evidemment, les plus hystériques sont derrière nous, et connaissent les chansons par coeur. Entre chaque morceaux, elles n'oublient pas de crier à quel point Adam est beauuuu, et nous, on a déjà des envies de meurtre. 

Si on avoue ne pas être spécialement fans du groupe, on ne peut nier l'incroyable énergie qui se dégage de la scène. Misery entame le show, suivi de Makes Me Wonder, Harder To Breathe et autres succès du groupe, parsemés par de nouvelles chansons. 

             

On danse, on souri parce qu'Adam est (encore une fois) troooop beau, et surtout, on n'oublie pas de filmer la version acoustique de She Will Be Loved. Parce que oui, c'était quand même assez beau. Entre temps, on prend des photos. Enfin, on essaie. Car avec un danseur aux allures d'invertébré devant nous ... C'est un peu difficile.

    

Le groupe fini son set par Sunday Morning, alors que nos pieds continuent de suivre la rythmique. D'ailleurs, cette dernière chanson résume très bien notre soirée : "And I never want to leave". Oui, on aurait bien aimé que cette fête dure plus longtemps.

Johanna Giudice.

Crédits photo: © Annelise Keestra. Ces photographies ne sont pas libres de droits, veuillez me contacter.