The Raveonettes: un parfait équilibre. Un poil strident.

Publié le par LA GIG BOX

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The Raveonettes ont fait leur retour à Paris au début du mois. Retour assez discret dans l’absolu, mais qui n’a pas échappé aux fans, réellement venus en masse. Une machine incomplète, mais pourtant remplie à ras bord. Pour être arrivée en retard je peux l’assurer: il était très très difficile d’accéder à la fosse, et même difficile de ne serait-ce qu’apercevoir la scène. 

 

La première partie était assurée par Giana Factory: en somme une première partie familiale puisqu’une des trois membres, Louise, n’est autre que la soeur de Sharin des Raveonettes. Je les ai loupées ce jour là, mais j’avais été à leur live le samedi précédent, dans un International assez bondé. Je n’ai pas été transcendée par leur live mais pourquoi pas, peut-être qu’à La Machine leur dark pop était plus optimale! On m’en a dit du bien, en tout cas. Vous avez peut-être eu la chance de les voir, puisqu’elles ont profité de leur venue pour écouler les bars parisiens, de concerts en concerts. 

 

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21h passées, le duo danois monte sur scène. Scéniquement c’est beau, c’est composé: nos deux Raveonettes de front, et leurs deux batteurs aux extrémités du fond de scène. Un de ces deux musiciens passera également à la basse au cours du set. Les lumières sont assez belles et le son est très fort. Trop fort. Nos oreilles saignent un peu, mais comme la musique est bonne, on passera outre. Presque tout du moins: la moitié du set sera marquée par des problèmes de sons (oui, en plus du strident) au niveau de la guitare de Sune. Non, il n’était pas content. Et... Moi non plus.

 

Au niveau de la setlist je dis «chapeau bas». C’était quasi parfait, et on ressort tous ravis d’un concert lors duquel on a entendu les morceaux qu’on attendait. Les compositions les plus marquantes de Raven In The Grave (leur nouvel opus, sortit en avril dernier) sont jouées, les morceaux les plus incontournables de leur discographie aussi: Love In a Trashcan, Aly Walk With Me, Dead Sound, ... Oui c’est vrai, j’aurais aussi adoré écouter un Sad Transmission mais j’adhère aux choix faits pour cette setlist.

 

Quant à l’énergie, elle était belle. Il faisait chaud dans le public, il faisait électrique sur scène. Et ils sont beaux tous les deux, sur scène. Un tableau à la Kills avec ce duo masculin/féminin très lié, mais un duo tellement plus doux que le Hince/Mosshart. The Raveonettes en live c’est une douceur électrisante. Une musique froide, où les percu se brisent sur les riffs grinçants des guitares. Ca sonne sec, mais les voix résonnent en parfaits compléments sur instrus. Parfait équilibre. C’est l’alchimie de leur musique.

 

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Le live était bien. Le public était bien. Le duo était bon. Leurs musiciens aussi. Mais non, ils n’étaient pas à la hauteur du dernier live où j’ai pu les voir. C’était aux Vieilles Charrues.  Le line up était différent, Sharin s’occupait ponctuellement de la seconde batterie, et ajoutait beaucoup plus de rythme au live. Visuellement ça sortait plus énergique, plus intense. Dans l’absolu donc ce live restera beaucoup plus touchant et captivant que celui du 7 juin à La Machine, qui paradoxalement (sans mauvais jeu de mots, aucun!) restera plus mécanique et formel.

 

Mais enfin... The Raveonettes en live, c’est vraiment beau à voir, et à entendre.

 

 

Annelise Keestra.

 

 

Crédits photo: © Annelise Keestra. Ces photographies ne sont pas libres de droits, veuillez me contacter.


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Publié dans Live Report

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